L'âge par exemple, jouerait un rôle important. Par exemple, on a déjà constaté que si les bébés ont pour habitude de bâiller beaucoup, ils ne sont sensibles au bâillement communicatif qu'à partir d'un certain âge. Aujourd'hui, une étude publiée dans la revue PLoS ONE renforce encore l'hypothèse. Menés par des chercheurs de la Duke University, ces travaux ont démontré que les individus étaient de moins en moins sensibles au bâillement communicatif au fur et à mesure qu'ils vieillissaient.
Les moins de 25 ans sont ainsi apparus plus réceptifs que les 26-50 ans, eux-même plus réceptifs que les personnes de plus de 50 ans. Une observation qui suggère que des facteurs, autre que l'empathie ou le mimétisme, pourraient intervenir. "Le manque d'association dans notre étude entre le bâillement contagieux et l'empathie suggère que le bâillement contagieux n'est pas simplement un produit de la capacité d'empathie de quelqu'un", a expliqué dans un communiqué Elizabeth Cirulli, principal auteur de l'étude.
Selon cette scientifique et ses collègues, l'âge n'explique toutefois pas tout : il serait responsable d'à peine 8% de la variabilité du bâillement contagieux. Dans notre étude, "l'âge était l'indicateur le plus important du bâillement contagieux, mais même l'âge n'était pas si important. La grande majorité de la variation du bâillement contagieux n'était pas expliquée", a ajouté Cirulli. D'autres éléments s'ajoutent de plus au débat.
Le phénomène reste à ce jour très mystérieux mais pourtant courant dans notre vie quotidienne...
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